15 octobre 2012
NTEGRALE DE BRUNO THIEVET : http://univers-de-bruno-thievet.tumblr.com/
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L'Actualité de Bruno THIEVET
est foisonnante, découvrez là ici :
la-musique-du-silence.blogspot.fr
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1992-2012
MUSIQUE / POESIE / PHOTO / TEXTILE / WEB / BONUS
MA PETITE MUSIQUE
Mes méfaits 1990-2010
Vingt quatre chansons remixées & remasterisées par Bruno Thiévet :
1. Nocturne à Chopin (remix) 2. Rien ne restera (remix) 3. Marlène 4. Marine (edit)
5. Sur les coups de minuit 6. La mise à mort 7. It doesn't matter 8. Le coyote
9. Havre de grâce 10. Lune d'elle 11. Ma liberté (live) 12. Auto-psy (remix)
13. La liqueur du fauve 14. La sieste 15. The avengers (remix) 16. It never stops (remix)
17. J'veux mon K.way 18. Un ami 19. The shit song (dub mix) 20. Fire 21. Jouer avec moi
22. Narcisso show (remix) 23. Mes méfaits 24. Chercheurs d'HorS (bonus track).
5. Sur les coups de minuit 6. La mise à mort 7. It doesn't matter 8. Le coyote
9. Havre de grâce 10. Lune d'elle 11. Ma liberté (live) 12. Auto-psy (remix)
13. La liqueur du fauve 14. La sieste 15. The avengers (remix) 16. It never stops (remix)
17. J'veux mon K.way 18. Un ami 19. The shit song (dub mix) 20. Fire 21. Jouer avec moi
22. Narcisso show (remix) 23. Mes méfaits 24. Chercheurs d'HorS (bonus track).
En écoute sur Deezer & Spotify ; en vente sur itunes, Amazon, Fnac, Virgin
Dictaphone & Samples (été 2011 - été 2012)
1. Rosemonde ; 2. Mêle-anges ; 3. Rêverie posthume ; 4. Parfum d'horizon ;
5. Je suis une coccinelle bleue ; 6. Petit bourgeois de vingt ans ;
7. Laisse pas trainer ton caniche ; 8. In the mood for hell ; 9. DOux & hot ;
10. Gardien du feu ; 11. La femme-refuge ; 12. Aurore ; 13. Panthères ;
14. Safran ; 15. Mes courses à Auchan ; 16. Tartare de fessée ; 17. Grrraou ! ;
18. Petite soeur de tribu ; 19. Vous me manquiez ce soir ; 20. Akenos.
5. Je suis une coccinelle bleue ; 6. Petit bourgeois de vingt ans ;
7. Laisse pas trainer ton caniche ; 8. In the mood for hell ; 9. DOux & hot ;
10. Gardien du feu ; 11. La femme-refuge ; 12. Aurore ; 13. Panthères ;
14. Safran ; 15. Mes courses à Auchan ; 16. Tartare de fessée ; 17. Grrraou ! ;
18. Petite soeur de tribu ; 19. Vous me manquiez ce soir ; 20. Akenos.
Poésie
bruno-thievet.tumblr.com
PEAUX AIMENT
L’ AIR EXULTA
Le vent s’est infiltré
dans ta robe Bleu ciel
Sa danse sensorielle
ensoleille l’été
En bas de la falaise
la mer s’est agitée
Je lâche mon trapèze
et je viens t’embraser
Le vent s’est infiltré
dans ta robe Bleu ciel
Sa danse sensorielle
ensoleille l’été
En bas de la falaise
la mer s’est agitée
Je lâche mon trapèze
et je viens t’embraser
LES PETITS CHATS
Je sais ta férocité avec les sentiments
Lorsqu’il s’agit de les noyer
Comme des petits chats
Je sais ta férocité avec les sentiments
Lorsqu’il s’agit de les noyer
Comme des petits chats
AMOUREUSE
Elle tombe amoureuse
Mieux qu’elle ne sait aimer
Et elle sait s’attacher
Mieux que d’être amoureuse
MES REVERIES
Aujourd’hui mes rêveries
vont à la femme mûre
qui a une amnésie
de la passion future
ASSOUVIS-MOI !
Tes bras viendront lentement s’écouler dans mon cou
et je sentirai tes doigts comme des serpents chauds
répandre leur satin sur mon écorce blême
…
Tes seins pointés contre mon dos -plaqués-
chuchoteront confidences à propos de mes mains,
à propos de plumeaux enivrés des douceurs, des blancheurs
hypnotiques de tes dunes -enfin-
Je tournerai mes yeux dans tes grands yeux transis
Tes immenses lagons amarrés à mon cou
constellés d’émotions et de pulsions -qu’avouent-
ce que ta bouche murmure et me susurre encore
au creux de mon armure…
OPHELIE AUX POLLENS DES SONGES
Ophélie, fleur rouge élancée, esquisse délicate
pistils en alerte aux pollens d'éponges
aux parfums rêvassés
de temples vaporeux
de voyages à coudre
à l’horizon des songes
Ophélie, fleur rouge élancée, esquisse délicate
pistils en alerte aux pollens d'éponges
aux parfums rêvassés
de temples vaporeux
de voyages à coudre
à l’horizon des songes
TA PEAU
Ta Peau constellée de songes
de papillons ineffables et de marécages fourbes
Me voilà enlacé à ta sérénité
je suis fou de ta quiétude !
Elle brille en chaque étoile qui coule lentement du ciel
pour s’enrouler sur toi comme un serpent sans yeux
tout assoiffé du sel exquis de tes instincts..
Ta peau irradie chaque secret de mon écorce
Ta peau ensommeillée au coeur même de l’écrin
-électrique et filandreux- de tes actes manqués
Ta peau, temple massif aux rosées de carats
Ta peau aux yeux centuples se répand sur le soir
Souterraines galeries de ton corps alangui
déverse ses parfums aux spasmes de tes reins
Je porte la morsure des fleurs carnivores
qui dorment sous ton derme, flamboyant à l’aurore;
Ta peau, tous tes écrins tressés, tes ports, tes flacons de rivages
tous tes drapeaux au vent, tes chansons chuchotées
Ta peau comme un radeau de sang sur un torrent de lave
Ta peau comme un cygne sans lac
comme une forêt de cris crépitant litanies
Magie !
Vertigineuse ivresse de ta nacre tannée
ta peau
ta peau étrangle ma trachée et coupe mon élan
mais je m’étends pourtant, je tends infiniment vers toi
ravalant le désir
le grand, le vrai désir est d’être ravalé !
comme la mer remonte à elle
comme l’écume explose avant de dire son nom
avant d’écrire son nom
sur les vapeurs de peau de la matière du temps
Laisse-moi dans l’instant prendre l’éternité
de tracer mon destin sur ton axe troublant
Ta Peau constellée de songes
de papillons ineffables et de marécages fourbes
Me voilà enlacé à ta sérénité
je suis fou de ta quiétude !
Elle brille en chaque étoile qui coule lentement du ciel
pour s’enrouler sur toi comme un serpent sans yeux
tout assoiffé du sel exquis de tes instincts..
Ta peau irradie chaque secret de mon écorce
Ta peau ensommeillée au coeur même de l’écrin
-électrique et filandreux- de tes actes manqués
Ta peau, temple massif aux rosées de carats
Ta peau aux yeux centuples se répand sur le soir
Souterraines galeries de ton corps alangui
déverse ses parfums aux spasmes de tes reins
Je porte la morsure des fleurs carnivores
qui dorment sous ton derme, flamboyant à l’aurore;
Ta peau, tous tes écrins tressés, tes ports, tes flacons de rivages
tous tes drapeaux au vent, tes chansons chuchotées
Ta peau comme un radeau de sang sur un torrent de lave
Ta peau comme un cygne sans lac
comme une forêt de cris crépitant litanies
Magie !
Vertigineuse ivresse de ta nacre tannée
ta peau
ta peau étrangle ma trachée et coupe mon élan
mais je m’étends pourtant, je tends infiniment vers toi
ravalant le désir
le grand, le vrai désir est d’être ravalé !
comme la mer remonte à elle
comme l’écume explose avant de dire son nom
avant d’écrire son nom
sur les vapeurs de peau de la matière du temps
Laisse-moi dans l’instant prendre l’éternité
de tracer mon destin sur ton axe troublant
ARDEURS
Dans la langueur du soir et les vapeurs de songes
Chloé brode d’espoir un mal qui la ronge
C’est l’idylle épuisée qui toujours sait renaître
Qui revient assiéger les remparts de son être
Demoiselle Macary, dans de profonds coussins
Fait requête à la nuit de la perdre au matin
Et puis se ressaisit, au cou d’un galopin
Dans une rêverie, aux voluptés sans fin
N’hésite point Chloé, dans les heures de détresse
A venir épancher, ta foi et ta tristesse
Jusqu’à ce que ton cœur prenne l’âge de raison
Car tant que tes ardeurs battront aux vents d’ivresses
Tu brûleras d’aimer les âmes qui t’empressent
D’aller réconcilier tes yeux à l’horizon
Dans la langueur du soir et les vapeurs de songes
Chloé brode d’espoir un mal qui la ronge
C’est l’idylle épuisée qui toujours sait renaître
Qui revient assiéger les remparts de son être
Demoiselle Macary, dans de profonds coussins
Fait requête à la nuit de la perdre au matin
Et puis se ressaisit, au cou d’un galopin
Dans une rêverie, aux voluptés sans fin
N’hésite point Chloé, dans les heures de détresse
A venir épancher, ta foi et ta tristesse
Jusqu’à ce que ton cœur prenne l’âge de raison
Car tant que tes ardeurs battront aux vents d’ivresses
Tu brûleras d’aimer les âmes qui t’empressent
D’aller réconcilier tes yeux à l’horizon
GOTHICTALOPICIA
La fin du jour est proche
Mon désir ricoche
Jusqu’aux portes d’un lieu
Abandonné du ciel
Intenses vitraux bleus
Je vous dois le respect
Aucun de moi ne veut
Entrecroiser le fiel
Je suis seul parmi vous
A moins que dans mon dos
Un chuchotement doux
Murmure qu’il est trop tôt
Elancée de l’abside
Comme incarnée du soir
Une nymphe en toge noire
Se réclame d’un guide
Aux croisées du transept
Six autres femmes guettent
Une puissante aura
Prend possession de moi
Quatorze mains gracieuses
Cheminent, voluptueuses
Incendient dans mon sang
Les plus anciens volcans
La pénombre installée
Exulte à dévoiler
quelques troublants secrets
De la perversité
LE HARPON
Je vais à la pêche au regard
là, j’en tiens déjà un
porte-parole de tout un corps
en ébullition
Je t’ouvre ma boîte crânienne
Allez, plonge dans mon antre
Vois déjà, tu n’as plus en bouche
le goût de l’hameçon
sinon
celui du harpon
Petite sirène,
je chante de ta propre voix
ta fameuse chanson
Je vais à la pêche au regard
là, j’en tiens déjà un
porte-parole de tout un corps
en ébullition
Je t’ouvre ma boîte crânienne
Allez, plonge dans mon antre
Vois déjà, tu n’as plus en bouche
le goût de l’hameçon
sinon
celui du harpon
Petite sirène,
je chante de ta propre voix
ta fameuse chanson
DANS LES HERBES HAUTES
Tu m’entraineras sous l’averse
dans les herbes hautes-souples
et
prise pas l’ivresse des senteurs du sous bois
tu laisseras ta petite liquette
absorber toutes les eaux du ciel..
puis c’est moi que tu laisseras alors,
dans un élan de volupté langoureuse,
retirer ta seconde peau,
révélant ton corps à jeun et frémissant
sous l’oeil électrique de l’orage
Tu m’entraineras sous l’averse
dans les herbes hautes-souples
et
prise pas l’ivresse des senteurs du sous bois
tu laisseras ta petite liquette
absorber toutes les eaux du ciel..
puis c’est moi que tu laisseras alors,
dans un élan de volupté langoureuse,
retirer ta seconde peau,
révélant ton corps à jeun et frémissant
sous l’oeil électrique de l’orage
TALISMAN
Je te vois
Assise là
Tes yeux pris dans le lointain
Et je t’y rejoins
Malgré moi
Je me vois
Près de toi
Les yeux pris par le chagrin
Tu m’y as contraint
Malgré toi
Et lorsque tu t’en iras
Je te porterai déjà
Comme un talisman en moi
J’ai longtemps
Cru vraiment
Que nous aurions cet enfant
Qu’on s’inventait les
Yeux brillants
L’ironie
De l’amour
T’a gagnée au fil des jours
Mais m’a épargné
Sans détour
Et lorsque tu t’en iras
Je te porterai déjà
Comme un talisman en moi
Je ne retiens que mes pleurs
Je te souhaite le meilleur
Du plus profond de mon cœur
Je te vois
Assise là
Tes yeux pris dans le lointain
Et je t’y rejoins
Malgré moi
Je me vois
Près de toi
Les yeux pris par le chagrin
Tu m’y as contraint
Malgré toi
Et lorsque tu t’en iras
Je te porterai déjà
Comme un talisman en moi
J’ai longtemps
Cru vraiment
Que nous aurions cet enfant
Qu’on s’inventait les
Yeux brillants
L’ironie
De l’amour
T’a gagnée au fil des jours
Mais m’a épargné
Sans détour
Et lorsque tu t’en iras
Je te porterai déjà
Comme un talisman en moi
Je ne retiens que mes pleurs
Je te souhaite le meilleur
Du plus profond de mon cœur
VAGUE A TERRE
Hé Barbara
je n’connais pas
quelqu’un qui soit
indifférent à toi
Tes yeux célestes
scintillent et laissent
à chaque adresse
l’effluve des caresses
La voir courir
sur ton sourire
fait du silence
un maître d’élégance
J’aime ces instants
où les regards
vont, dévalant
tes pistes noires
Hé Barbara
je me descends
aux balles à blanc
des rêveries
Je reste au bord
de la vraie vie
à regarder
passer les filles
Hé Barbara
je n’connais pas
quelqu’un qui soit
indifférent à toi
Tes yeux célestes
scintillent et laissent
à chaque adresse
l’effluve des caresses
La voir courir
sur ton sourire
fait du silence
un maître d’élégance
J’aime ces instants
où les regards
vont, dévalant
tes pistes noires
Hé Barbara
je me descends
aux balles à blanc
des rêveries
Je reste au bord
de la vraie vie
à regarder
passer les filles
MON DERNIER SECRET
Tout respire chez toi
La féminité
Ca transpire en moi
A en suffoquer !
Je veux voir ta main
Taillée dans la soie
Fouiller mon écrin
Sans égard pour moi !
Depuis tout ce temps
Tu les séquestrais
Libère à présent
Tes désirs secrets
Depuis trop longtemps
Tu es affamée
Montre moi tes dents
Je veux en baver !
Tout ton corps me broie
De sensualité
Tes yeux me foudroient
De flammes insensées
Ta délicatesse
est brutalisée
J’empoigne d’hardiesses
Tes fichus attraits
Ma délicatesse
Est azimutée
Délivre à l’ivresse
Mes foutus péchés !
Dans la flamboyance
Des jardins secrets
Notre décadence
Est un lien sacré
Et si le bas blesse
En absurdité
Je livre sans reste
Mon dernier secret
Tout respire chez toi
La féminité
Ca transpire en moi
A en suffoquer !
Je veux voir ta main
Taillée dans la soie
Fouiller mon écrin
Sans égard pour moi !
Depuis tout ce temps
Tu les séquestrais
Libère à présent
Tes désirs secrets
Depuis trop longtemps
Tu es affamée
Montre moi tes dents
Je veux en baver !
Tout ton corps me broie
De sensualité
Tes yeux me foudroient
De flammes insensées
Ta délicatesse
est brutalisée
J’empoigne d’hardiesses
Tes fichus attraits
Ma délicatesse
Est azimutée
Délivre à l’ivresse
Mes foutus péchés !
Dans la flamboyance
Des jardins secrets
Notre décadence
Est un lien sacré
Et si le bas blesse
En absurdité
Je livre sans reste
Mon dernier secret
HOLD UP
J’ai envie d’un hold up
Envie de te fouiller, de dévaliser ton corps,
venir dans ton dos, te parler sèchement à l’oreille,
te mettre en joue, puis à terre,
t’attacher, t’engueuler
te regarder crier en fermant les yeux sous les coups de pétard
jusqu’à contempler enfin
tout ce liquide sortir du fond des sacs..
J’ai envie d’un hold up
Envie de te fouiller, de dévaliser ton corps,
venir dans ton dos, te parler sèchement à l’oreille,
te mettre en joue, puis à terre,
t’attacher, t’engueuler
te regarder crier en fermant les yeux sous les coups de pétard
jusqu’à contempler enfin
tout ce liquide sortir du fond des sacs..
LA POUTRE
Trouve-toi donc une autre poutre
que celle de mon cou
pour te pendre, mon chou
je suis sur la corde raide
et ne me fais pas la tête
surtout
Trouve-toi donc une autre poutre
que celle de mon cou
pour te pendre, mon chou
je suis sur la corde raide
et ne me fais pas la tête
surtout
L’ILE DE RE
J’ai le cœur gros et plein d’images
Des rivages désertiques de Sablanceaux
au Bois-plage touristique
mais malgré tout si beau
Les patelins et les rues abandonnées
me laissent à ton reflux sans destinée
De joies surestimées en naufrages hideux
j’arriv’ dans tes marées pour me laver les yeux
Ramener de La Flotte
un fromage de chèvre, une bouteille de vin
et ça me reprend, comment te dire ?
Je me sens affreusement bien
et affreusement seul près de toi
En longeant les chemins bordés de pins
puis vélo à la main à Saint -Martin …
Tout a l’air à la fois si vrai et inutile
et c’est si difficile à accepter
Je regarde septembre de ma petite chambre
Tel un fauve ensommeillé sur les terres
Son oeil mauve vient s’enrouler sur la mer
Tout à l’heure je descendrai avec le soir
pour venir te border
Et je resterai là
à contempler ton souffle
J’ai le cœur gros et plein d’images
Des rivages désertiques de Sablanceaux
au Bois-plage touristique
mais malgré tout si beau
Les patelins et les rues abandonnées
me laissent à ton reflux sans destinée
De joies surestimées en naufrages hideux
j’arriv’ dans tes marées pour me laver les yeux
Ramener de La Flotte
un fromage de chèvre, une bouteille de vin
et ça me reprend, comment te dire ?
Je me sens affreusement bien
et affreusement seul près de toi
En longeant les chemins bordés de pins
puis vélo à la main à Saint -Martin …
Tout a l’air à la fois si vrai et inutile
et c’est si difficile à accepter
Je regarde septembre de ma petite chambre
Tel un fauve ensommeillé sur les terres
Son oeil mauve vient s’enrouler sur la mer
Tout à l’heure je descendrai avec le soir
pour venir te border
Et je resterai là
à contempler ton souffle
JE T’EMMENERAIS
Je t’emmèneraiS dans un ranch traire des vaches
et regarder des chevaux d’enclos tourner sans fin au milieu de nulle part.
Je t’emmènerais longer des montagnes immenses,
partager le silence ébahi et cotonneux d’une contemplation émerveillée.
Je t’emmènerais fumer le cigare offert par un très vieux Cubain en gage de ta beauté.
Je t’emmènerais contre mon épaule sur un chemin de neige et de conifères,
sous un ciel épuré d’azur, dans les rayons déployés du soleil triomphant.
Je t’emmènerais dans les confidences de mes caresses incertaines,
lorsque ton grain de peau entrouvre mon âme comme un coutelas divin.
Je t’emmènerais chaque matin dans une rêverie légère
pour dégager mon corps empesé de mon lit vide.
Je t’emmènerais chaque jour comme un papillon de songe
déposerait les pollens du parfum de ta main.
Je t’emmènerais chaque nuit dresser le trois-mats des recouvrances,
déposer la blanche candeur de la grand voile
sur le parfum de mort de mes draps trop froissés.
Je t’emmènerais dans le regard de chacun de ces hommes
qui n’ont jamais échoué à jouir de ton corps et d’en abuser comme il se doit.
Je t’emmènerais dans les vertiges du jour, à la pâleur d’une lampe,
dans un miroir grimaçant et j’en détournerais mes yeux pour les fermer encore,
alors..
Je t’emmènerais dans une prairie de jonquilles, de coquelicots et de bleuets,
à déguster la brise dans les danses irréelles de ta robe diaphane, puis, ivre
du chant des oiseaux, sous les branches d’un gros chêne, je m’endormirais
pour toujours dans tes bras, bercé par la douceur des soupirs du printemps..
O, dans mes derniers instants, je t’emmènerais sur un ferry
pour le bonheur de ton sourire sous un bonnet de laine.
A l’autre bout du quai, on entrerait chez un vieil antiquaire, on sortirait de
la poussière quelques boites à musique abandonnées çà et là
par des femmes délestées de rêves trop usés..
Soudain, je reconnaîtrais la petite manivelle enfantine que tu m’avais offerte
et je me tournerais brusquement vers ton absence..
Bien vite, j’actionnerais le petit bras mécanique pour sentir le crochet acéré
de ma nostalgie remonter dans la chair de mes souvenirs..
Alors, depuis mon antichambre vide et sans écho,
j’entendrais bientôt remonter les galops de cet enclos perdu au milieu de nulle part..
..où je t’emmènerais..
Je t’emmèneraiS dans un ranch traire des vaches
et regarder des chevaux d’enclos tourner sans fin au milieu de nulle part.
Je t’emmènerais longer des montagnes immenses,
partager le silence ébahi et cotonneux d’une contemplation émerveillée.
Je t’emmènerais fumer le cigare offert par un très vieux Cubain en gage de ta beauté.
Je t’emmènerais contre mon épaule sur un chemin de neige et de conifères,
sous un ciel épuré d’azur, dans les rayons déployés du soleil triomphant.
Je t’emmènerais dans les confidences de mes caresses incertaines,
lorsque ton grain de peau entrouvre mon âme comme un coutelas divin.
Je t’emmènerais chaque matin dans une rêverie légère
pour dégager mon corps empesé de mon lit vide.
Je t’emmènerais chaque jour comme un papillon de songe
déposerait les pollens du parfum de ta main.
Je t’emmènerais chaque nuit dresser le trois-mats des recouvrances,
déposer la blanche candeur de la grand voile
sur le parfum de mort de mes draps trop froissés.
Je t’emmènerais dans le regard de chacun de ces hommes
qui n’ont jamais échoué à jouir de ton corps et d’en abuser comme il se doit.
Je t’emmènerais dans les vertiges du jour, à la pâleur d’une lampe,
dans un miroir grimaçant et j’en détournerais mes yeux pour les fermer encore,
alors..
Je t’emmènerais dans une prairie de jonquilles, de coquelicots et de bleuets,
à déguster la brise dans les danses irréelles de ta robe diaphane, puis, ivre
du chant des oiseaux, sous les branches d’un gros chêne, je m’endormirais
pour toujours dans tes bras, bercé par la douceur des soupirs du printemps..
O, dans mes derniers instants, je t’emmènerais sur un ferry
pour le bonheur de ton sourire sous un bonnet de laine.
A l’autre bout du quai, on entrerait chez un vieil antiquaire, on sortirait de
la poussière quelques boites à musique abandonnées çà et là
par des femmes délestées de rêves trop usés..
Soudain, je reconnaîtrais la petite manivelle enfantine que tu m’avais offerte
et je me tournerais brusquement vers ton absence..
Bien vite, j’actionnerais le petit bras mécanique pour sentir le crochet acéré
de ma nostalgie remonter dans la chair de mes souvenirs..
Alors, depuis mon antichambre vide et sans écho,
j’entendrais bientôt remonter les galops de cet enclos perdu au milieu de nulle part..
..où je t’emmènerais..
CREATEURS
Anténia, dis-moi donc, où est passée la ville ?
Une étendue austère s’est vidée des serviles
Est-ce encore d’une quelconque et triste guerre civile
Que le fossé se rompt sous nos âmes si viles ?
Anténia il est temps de rejoindre le temple
Allons d’un pas haletant gagner la dune ample
Traversons les déserts qui parlent de nos vies
De la mienne, si amère, dont on a fait bas prix
Anténia, souviens-toi, quand nous étions esclaves
Moi je brûlais pour toi, plutôt qu’aux jets de laves
Mon unique grandeur est d’avoir approché
La porte de ton cœur et de m’être posté
Anténia, tout à l’heure, le soleil se couchait
Chacun de nous souriait et sentait dans son cœur
Le parfum des lilas des printemps disparus
Quand tu venais sur ma poitrine corrompue
Anténia je te suis, ma vie n’importe plus
Sauf en ta compagnie, mais l’as-tu jamais su ?
Nous voilà arrivés aux ruines de Dolfa
Et je te sens touchée par son unique aura
Anténia entends-tu l’aigle noir suspendu
Qui protège la voie à l’antre des statues ?
Cet aigle métallique aux crochets venimeux
S’affaisse sous le feu d’un étrange cantique
Anténia qui es-tu, dans tes yeux des opales
Lancent un faisceau aigu révélant un dédale
Un escalier, bientôt, tout de marbre taillé
Descend jusqu’au plateau du cristal sacré
Anténia prend ma main, arpentons le chemin
Ouvrons le parchemin, qui mentionne l’écrin
On jurerait de l’ambre, mais bientôt ses reflets
Révèlent une chambre aux miroirs agencés
Anténia est-ce l’heure pour nous de reposer ?
Un lit sculpté de fleurs surplombe des leviers
Installons nous sans mot, l’habitacle se scelle
Et la voûte bientôt s’entrouve sur le ciel
Dieu sait qui nous emmène, qui sait où nous allons
Nous nous hissons sans peine, enfin nous décollons !!
Anténia nous voguons au milieu des étoiles
A nouveau, nous dormons enlacés sous leurs voiles
Anténia, dis-moi donc, où est passée la ville ?
Une étendue austère s’est vidée des serviles
Est-ce encore d’une quelconque et triste guerre civile
Que le fossé se rompt sous nos âmes si viles ?
Anténia il est temps de rejoindre le temple
Allons d’un pas haletant gagner la dune ample
Traversons les déserts qui parlent de nos vies
De la mienne, si amère, dont on a fait bas prix
Anténia, souviens-toi, quand nous étions esclaves
Moi je brûlais pour toi, plutôt qu’aux jets de laves
Mon unique grandeur est d’avoir approché
La porte de ton cœur et de m’être posté
Anténia, tout à l’heure, le soleil se couchait
Chacun de nous souriait et sentait dans son cœur
Le parfum des lilas des printemps disparus
Quand tu venais sur ma poitrine corrompue
Anténia je te suis, ma vie n’importe plus
Sauf en ta compagnie, mais l’as-tu jamais su ?
Nous voilà arrivés aux ruines de Dolfa
Et je te sens touchée par son unique aura
Anténia entends-tu l’aigle noir suspendu
Qui protège la voie à l’antre des statues ?
Cet aigle métallique aux crochets venimeux
S’affaisse sous le feu d’un étrange cantique
Anténia qui es-tu, dans tes yeux des opales
Lancent un faisceau aigu révélant un dédale
Un escalier, bientôt, tout de marbre taillé
Descend jusqu’au plateau du cristal sacré
Anténia prend ma main, arpentons le chemin
Ouvrons le parchemin, qui mentionne l’écrin
On jurerait de l’ambre, mais bientôt ses reflets
Révèlent une chambre aux miroirs agencés
Anténia est-ce l’heure pour nous de reposer ?
Un lit sculpté de fleurs surplombe des leviers
Installons nous sans mot, l’habitacle se scelle
Et la voûte bientôt s’entrouve sur le ciel
Dieu sait qui nous emmène, qui sait où nous allons
Nous nous hissons sans peine, enfin nous décollons !!
Anténia nous voguons au milieu des étoiles
A nouveau, nous dormons enlacés sous leurs voiles
AVANT DE PARTIR
Avant de partir
je veux tout donner
ne rien garder
pour ne pas mourir
Avant de partir
je veux vous laisser
ce que j’ai été
pour encore grandir
Avant de partir
je veux tout donner
ne rien garder
pour ne pas mourir
Avant de partir
je veux vous laisser
ce que j’ai été
pour encore grandir
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~ Documentaire ~
processus d'enregistrement d'un disque
processus d'enregistrement d'un disque
Premiers trips avec une cam' (1993-1994)
Coussin-peluches ~fait main~
Dernier légo ; )
Deux-trois dessins
bruno-thievet-dessins.over-blog.com
bruno-thievet-dessins.over-blog.com
Road trips & photo-reportages
bruno-thievet-voyageur.tumblr.com
bruno-thievet-voyageur.tumblr.com
danse
¤°*
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Portrait
Live
Ma discothèque idéale :
Ma discothèque idéale :
plus.google.com/photos/115750798533698515422/albums/5678431056226209121
Fantaisie
bruno-thievet.deviantart.com
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Collages
Salouna
Deux films en préparation..
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brunothievet@gmail.com
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Le mot de la fin